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sur le site web des Résidents Unis Niçois.
Mars
1997, les hôpitaux et les facultés de médecine sont en ébullition!
Pour
tous les futurs médecins français, il est hors de question que le gouvernement
réforme le système de santé en tirant à bout portant sur les praticiens
hospitaliers et libéraux, généralistes et spécialistes. La grève s'organise
à partir des associations d'internes dans presque tous les CHU, et Nice rejoint
le mouvement dès les premiers jours.
La
motivation des étudiants est variable selon les informations descendant de
Paris et les pressions des chefs de service, mais pour la plupart, le jeu en
vaut la chandelle.
A la
fin de la grève, il est clair que les résidents ont participé de loin aux
discussions malgré une participation souvent plus importante, et dans les CHU,
le constat est le même: il faut absolument créer une structure indépendante
des internes de spécialité, pour ne plus avoir à entendre certaines réflexions
et pour enfin être représentés dans les instances nationales et locales.
Après
une période réfractaire de 6 mois et la longue digestion de ce qui a été
ressenti par certains comme une trahison, un groupe de résidents en médecine générale
niçois décide de créer un syndicat professionnel, baptisé Résidents Unis Niçois
sur le modèle des associations syndicales d'internes en spécialité.
La démarche
était déjà faite depuis la grève, à Lyon , Saint Etienne et
Clermont-Ferrand, tant au niveau local que national.
Bien
que vivant à l'époque du portable et d'Internet, les relations entre le RUN et
la structure nationale, ISNAR (Inter Syndicale Nationale Autonome de Résidents)
ne se fit qu'en Novembre, et c'est en Février 1998 au congrès National de l'ISNAR
de Lille, que le RUN y adhéra officiellement.
Les
différents objectifs sont assez ambitieux puisque tout est à construire,
autant la structure associative que le principe d'existence.
Le
soutien des médecins généralistes enseignants, des universitaires et de la
faculté favorise le développement du RUN et notamment l'accès aux conseils et
commissions de la faculté, la collaboration avec la DRASS et les
administrations hospitalières de la région.
L'édition
semestrielle d'un guide du résident permet de mettre en place l'évaluation des
stages hospitaliers, et objective les services inadaptés à la formation des
futurs omnipraticiens. Les commissions d'agrément confirment cet état de fait
et notre principal objectif est enfin atteint.
La relève
arrivant parmi les promotions suivantes, le développement de la structure, la
création de l'Association des Résidents de la Côte d'Azur, l'obtention d'un
local, la reconnaissance nationale de l'ISNAR, et la création de ce site
Internet jalonnent la courte histoire du RUN.
Quant
à l'histoire de la réforme médicale en elle-même, elle donne raison à nos
efforts puisque la revalorisation de la médecine générale de la formation
jusqu'à la pratique semble prioritaire.
L'importance n'a cessé de progresser au cours des années:
